La 2G et la 3G, ça vous parle ? On connait bien la 4G et la 5G, mais c’est bien la 2G et la 3G qui risquent de disparaitre dans un futur proche.

La 2G, la 3G, kézako ?

La 2G, ou GSM, est le réseau de mobile de deuxième génération (avec toutes ses variantes GPRS ou EDGE, dont seuls les plus anciens se souviennent) qui s’est établi en 1982. La 3G, quant à elle, la troisième génération, un peu plus rapide, qui est apparue en 2000. Ces deux réseaux, utilisés pour le transfert de voix et de textes, étaient très en vogue dès la fin des années 90 jusqu’au début des années 2010.

Pourquoi une fin de service pour ces deux réseaux ?

Pour les plus perspicaces, vous saurez qu’on parle déja de 4G (depuis 2008) et de 5G (depuis 2017-2018), qui ont petit à petit pris de l’essor ces dernières années. Le problème, c’est qu’avec la démocratisation des téléphones 4G et plus récemment 5G, les réseaux deviennent saturés, et il faut donc trouver de nouvelles plages d’ondes pour pouvoir supporter ces nouveaux réseaux bien plus rapides.

Fin prévue en 2025 et 2028 en France, dès la fin de 2022 pour les USA

Orange l’a annoncé au Mobile World Congress à Barcelone, la 2G et la 3G : c’est fini. Mais pas tout de suite. Fin 2025 pour la 2G, fin 2028 pour la 3G. Le motif invoqué est clair : faire de la place pour la 5G qui va clairement devenir majoritaire très rapidement. L’entreprise française laisse donc du temps pour pouvoir faire la transition pour le grand public et les professionnels, contrairement aux USA qui couperont la 3G à la fin de cette année (la 2G étant déjà arrêtée).

Quel impact pour les professionnels et le grand public ?

A priori… Pas grand chose. pour le grand public, beaucoup de personens ont déjà passé leurs téléphones en 4G et/ou 5G. La coupure des réseaux 2G et 3G sera alors indolore. En revanche, pour les professionnels, la donne est différente. En effet, même si il est relativement facile de changer un terminal de paiement pour un plus récent, il sera moins aisé de remplacer des ascenseurs (pour le système d’urgence) ou des horodateurs. Même problème pour les voitures connectées, qui ont été longtemps équipées d’une puce 2G ou 3G pour les fonctionnalités en ligne (comem le GPS ou l’assistance).